One of the snippets I enjoy glancing at is On This Day in History, on Page A2 of the NYT.
I could not stop laughing as I re-read this over and over again:
SARTRE AWARDED NOBEL PRIZE, BUT REJECTS IT
October 23, 1964. Jean-Paul Sartre tried to warn the Swedish Academy ahead of time that he would reject the Nobel Prize for Literature.
That did not stop the academy.
The 59-year old French writer, philosopher and exponent of existentialism took time out from luncheon in a Paris bistro to issue his refusal.
Now, that is French!
Four years ago, an article in NYT caught my attention:
To French, Nobel Prizes Show That Talk of Country’s Decline Is Premature
By DAN BILEFSKY and AURELIEN BREEDEN, OCT. 13, 2014
I was compelled then to write a poem, which my good friend Julie Battilana (who is French) graciously translated from my English:
Pays bien-aimé,
Tu m’as donné Voltaire, Poisson et sa loi, Tu m’as donné la “démocratie en Amérique”
(et pas seulement le livre de Tocqueville!).
Pourquoi es-tu si triste?
Tu m’as donné Sartre, Monod et Camus. Tu m’as donné Renoir (le peintre, le cinéaste et le film!). Tu m’as donné Rodin.
Pourquoi es-tu si malheureux?
Tu m’as donné le bon vin, le fromage et Paris.
C’est toi qui a fait entrer le mot “entrepreneur” dans le vocabulaire mondial.
Tu m’as appris à profiter de la vie et de ses plaisirs tout en menant une vie spirituelle riche de sens.
Pourquoi te replis-tu sur toi-même ?
Pourquoi as-tu peur?
Réjouis-toi. Tu viens de gagner deux prix Nobel. Ne laisse pas ton existence affecter ton essence!
magnifique!